Fabre, Henri

Personne physique
Henri FABRE, pseudonyme: DAYEN (1876-1969). Monté à Paris dès son adolescence, Henri Fabre exerça divers petits boulots. C’est à peine âgé de 15 ans qu’il envoyait plusieurs articles à l’organe syndical L’Union des employés, ce qui provoqua son renvoi et sa mise à l’index. Il entreprit alors un tour de France. En 1896 il était à Lyon où il créait le journal La Jeunesse Nouvelle (1896-1897) et collaborait au Libertaire. En 1902, membre du groupe anarchiste Germinal de Lyon, il fondait Action Révolutionnaire (1902). Il collaborait à la même époque au journal Le Flambeau (Vienne, 1901-1902), L’Aube Nouvelle (1903-1904). Il revint ensuite à Paris où en 1908 il créait l’hedomadaire Les Hommes du Jour (Paris, 1908-1939). Chaque numéro présentait la biographie d’un personnage. . Il collaborait également avant la première guerre mondiale à « La Guerre Sociale » de Gustave Hervé. Pendant la guerre, et pour s’opposer à l’Union sacrée il créa Le Journal du peuple (publié jusqu'en 1922) qui devint l’organe du courant socialiste minoritaire auquel il avait adhéré. En 1918, il créa à Brive l'hebdomadaire La Corrèze Républicaine et socialiste, qu'il dirigea jusqu'en 1966. Il soutint la Révolution Russe et adhéra au Parti Communiste dont il fut exclus. En 1928, il fut candidat aux élections législatives dans la circonscription de Bive-Sud mais se désistat pour le candidat radical arrivé en tête au premier tour. Jusqu'en 1940, il resta fidèle à la tactique traditionnelle d'union des gauches qu'il avait pratiquée autrefois. Sous le régime de Vichy, son journal La Corrèze Républicaine dut affronter la censure et Henri Fabre fut arrêté. Le journal fut interdit à la libération. Lorsqu'il reparut, Henri Fabre fut condamné à payer des amendes pour diffamation. En 1964, il fut encoure poursuivi pour outrage au président de la République mais le tribunal abandonna les poursuites.
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