Giroud, Gabriel

Personne physique
Gabriel GIROUD, pseudonyme: Georges HARDY (Lyon, 1870 - 1945). Gabriel Giroud demeura dix ans à l’orphelinat Prévost à Cempuis (Oise) où il fut élève de Paul Robin. En 1887, il fut admis à l’École normale d’Auteuil où il poursuivit ses études jusqu’en 1891. Il était alors le gérant du journal L’antipatriote (Paris). Après une maladie, on lui conseilla l’Afrique du Nord et c’est ainsi qu’il fut nommé surveillant et bibliothécaire au collège de Téboursouk (Tunisie). Lorsque sa santé fut rétablie, P. Robin l’appela à Cempuis. G. Giroud y enseigna de 1892 à 1894, année du départ de Paul Robin. G. Giroud enseigna alors à Paris jusqu'en 1930. Sa vie durant, G. Giroud, fut un fervent propagandiste néo-malthusien en France et à l’étranger. Il collabora aux revues L’Education Intégrale (Paris, 1903-1904), et à Régénération (Paris, 1896-1908), organe de la Ligue de la régénération humaine. Lorsqu’en 1908, la revue cessa de paraître, il poursuivit avec Génération consciente (Paris, 1914) et aussi avec Le Malthusien (Paris, 1908-1920). Il participa à plusieurs congrès organisés par la Fédération universelle de la Ligue de la régénération humaine. En 1914, il se rallia un temps à l’union sacrée et il se montra partisan d’un « pacifisme armé ». Il collabora ensuite à La Plèbe (Paris, 1918). En juin 1916, il fit paraître le Néo-malthusien, aussitôt interdit ainsi que ses successeurs La Grande question et le Néo-malthusianisme. Il ne put faire reparaître sa revue qu’en mars 1919 sous son premier titre et elle dura jusqu’en juin-juillet 1920. Quelque dix ans plus tard, il collabora à la Grande Réforme (Paris, 1931-1939). Dans les années 1925-1930 il collaborait à l’Encyclopédie anarchiste de Sébastien Faure. Après la libération, il collaborait au journal libertaire Ce Qu’il Faut Dire (Paris).
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