Michaud, Gaston

Personne physique
Gaston MICHAUD, pseudonyme: Gaston Britel (né en 1890). Gaston Michaud était en 1928 le secrétaire provisoire du Groupement fédéraliste des syndicalistes du sud-ouest (Gironde, Landes, Basses-Pyrénées, Lot-et-Garonne et Gers). Au début des années 1930 il s’installait dans les Alpes Maritimes où il animait en 1931 le comité de chômeurs d’Antibes. Le 25 février 1931 il organisa une réunion publique à l’occasion de la journée contre le chômage et fut inculpé de « provocation au vol et au pillage dans un but de propagande anarchiste » suite à ses propos et à l’apposition d’ affiches engageant « à la révolte et au pillage ». Après avoir revendiqué la paternité de ces affiches il fut condamné à 4 mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Grasse. Il était également l’administrateur des Editions du Travailleur Libertaire qui de janvier 1932 à fin 1936 publièrent un peu plus d’une demie-douzaine de brochures. En 1937 il était le secrétaire de la Fédération Communiste Libertaire (FCL) des Alpes-maritimes et militait à la CGTSR. Sous son nom ou sous le pseudonyme de Gaston Britel, il collaborait à cette époque à plusieurs titres de la presse libertaire dont : La Brochure Mensuelle, La Conquête du Pain (Boulogne-Billancourt, 1934-1935), Le Flambeau (Brest, 1927-1934) et Le Libertaire organe de l’Union anarchiste communiste. Après la guerre, Gaston Michaud qui fut le gérant de la Communauté du Plascassier et milita à la Fédération anarchiste et à la CNTF. Il collabora au Combat syndicaliste et au Libertaire. Après sa marginalisation en 1952 de la FA par les partisans de G. Fontenis, il collabora à Contre Courant (Paris, 1950-1968) de Louis Louvet, puis au bulletin des groupes anarchistes normands Boum puis intitulé à partir du n°4 (juin 1965) Echo Libertaire (Le Havre-Rouen, 1965-1968). Gaston Brittel était toujours membre de la CNTF en 1970.
Objets liés

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