Gomez Pelaez, Fernando

Personne physique
Fernando GOMEZ PELAEZ (Torrelavega, 1915 – Avon, 1995). En 1931, il adhéra à l’Avant-Garde fédérale, association rattachée au PRDF. En 1934, il devint correspondant de La Región. En 1935, il adhéra à l’UGT et présida la Bourse du travail de Torrelavega. Sur mandat de l’UGT, Gómez Peláez travailla à l’usine La Continental, de Torrelavega, où il fonda le Syndicat de l’industrie du caoutchouc. En 1936, Gómez Peláez rejoignit les Milices confédérales sur le front de Burgos. En 1937, pour fuir l'avancée franquiste, il se rendit en Catalogne. Intégré à l’école de la DCA de Gérone, il termina la guerre sur le front de l’Èbre. Abandonnant l’Espagne le 9 février 1939, Gómez Peláez fut interné et intégra une compagnie de travail. Envoyé en France, il se retrouva à Paris, en mai 1941. Il fut arrêté en 1942. De 1946 à 1954, il fut directeur de Solidaridad Obrera. Après avoir travaillé un temps à l’Unesco, Gómez Peláez fut embauché, en 1954, comme correcteur de langue espagnole chez Larousse, où il restera jusqu’à sa retraite, en 1980. Adhérent du Syndicat des correcteurs CGT de Paris, il y exerça la fonction de délégué du personnel de 1965 à 1970. Avec quelques amis en désaccord avec la CNT, il fonda, en 1957, le mensuel Atalaya, (Paris), qui militait pour la réunification de la CNT. En 1961, il fut l’un des fondateurs du Centre d’études sociales et économiques (CESE). Gómez Peláez se lança, en ces années 1960, dans un travail bibliographique sur la guerre d’Espagne. De 1958 à 1965, il participa aux activités de la Commission internationale de liaison ouvrière (CILO) et collabora à l’édition espagnole du Bulletin CILO. Gómez Peláez eut la charge rédactionnelle de Frente Libertario de 1970 à 1977. Parallèlement, il fut membre du Comité Espagne libre. De 1977 à 1982, Gómez Peláez fut responsable de Confrontación.
Objets liés

Frente Libertario