Sicard, Maurice Ivan

Personne physique
Maurice Ivan SICARD (1910-1990). Né en Haute Loire. Sicard arrive à Paris à l'âge de 10 ans et fait ses études au lycée Condorcet. Professeur de Français pendant une courte période il collabore au magazine Voilà et au quotidien Le petit journal. Il fonde en 1932 Le Huron, hebdomadaire "de Gauche". Il en est le rédacteur en chef. Il est aussi le rédacteur en chef des hebdomadaires Germinal et Spectateur. La même année, il est l'objet de poursuite judiciaire par l'Académie Goncourt (il avait reproduit les propos de Lucien Descaves "cette académie est une foire, tout y est à vendre"). Il adhère au Parti Populaire Français de Jacques Doriot dès sa fondation en 1936. Il devient rédacteur en chef de l'organe des jeunes doriotistes Jeunesse de France, chef des informations du quotidien La Liberté en 1937, puis rédacteur en chef de l'organe central du P.P.F. L'Émancipation Nationale qui parut de 1940 à 1944. Enfin, il entre au bureau du P.P.F en 1938. Mobilisé en 1939, il fait la guerre jusqu'à l'armistice bien qu'il luttât pour la paix et qu'il fût partisan, depuis 1931, de la réconciliation Franco-Allemande. Secrétaire à la presse et à la propagande du P.P.F, membre du Directoire, il devient adjoint politique de son chef à la présidence du Comité de libération anti-bolchévique. Sicard a été appelé au sein du comité central de rassemblement du Maréchal Pétain. Réfugié en Espagne fin 1946, il fut condamné par la Cour de justice de la Seine par contumace aux travaux forcés à perpétuité. Il renonce à toutes activités politiques et prend le pseudonyme littéraire de "Saint-Paulien" en 1950. Il entame alors une carrière d'historien de l'art, d'historien et de romancier. En 1957, après treize années d'exil, il se livre à la justice française et fait l'objet d'une grâce amnistiante. En 1983 de retour en France il s'installe en Charentes à Angoulème. Cinq de ses ouvrages ont été couronnés par l'académie Française.
Objets liés

Huron (Le)