Le courrier de l'UNESCO. Numéro Spécial
Le courrier de l'UNESCO. Numéro Spécial
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Affiche

Le courrier de l'UNESCO. Numéro Spécial

Numéro d'inventaire :
ARC-MUND-AFF-OI-131

Le courrier de l'UNESCO. Numéro Spécial

Personnes liées
Courrier de l'Unesco (Le) (Editeur)
Brunel, Francis (Photographe)
British Museum (Illustrateur)
Victoria and Albert Museum (Illustrateur)
Date :
1956 (Date d'édition)
Lieu d'édition :
  • Paris
  • Mots clés :
    • organisations internationales
    • art religieux
    Description
    Texte [affiche double et recto-verso] :
    [recto] Le Courrier de l'Unesco, une fenêtre ouverte sur le monde. Numéro spécial : 2.500 ans d'Art et de Pensée bouddhiques. Juin 1956 (9e année). France : 40 frs. Belgique : 8 frs. Suisse : 0,75 fr. 60 pages. Pur chef-d'œuvre de l'art bouddhique népalo-tibétain par la purteté de sa ligne et son élégance, cette statue représente le jeune prince Gautama (qui deviendra plus tard le Bouddha, l' "Illuminé"). Elle a été sculptée par un artiste inconnu au XIe siècle dans la région himalayenne où est né le Bouddha. La statue est en bronze doré serti de rubis, de turquoises, d'émeraudes et de lapis lazuli. Tout y est symbolique : les bijoux représentent des centres de force de l'homme ; la pose de la main droite la connaissance ; le troisième œil au milieu du front symbolise la vision pénétrante et la clairvoyance sur le plan supérieur ; enfin le sourire - qui rappelle un peu le "sourire de Reims", indique que le futur Bouddha atteint le monde transcendant. (Photo copyright Francis Brunel). 

    [verso] Rudyard Kipling a parlé des grandes œuvres sculptées qui fleurissaient dans le nord-ouest de l'Inde et du Pakistan entre les Ier et VIIer siècles AD comme de "... sculptures gréco-bouddhiques exécutées à une époque connue des seuls savants, par des artisans oubliés dont les mains, loin d'être malhabiles, étaient touchées par la mystérieuse grâce de la Grèce". Aujourd'hui, le terme "gréco-bouddhique", toujours attaché à cette école d'architecture et de sculpture, peut prêter à confusion. Ce style est plus étroitement lié à l'art romain. De nombreuses statuettes et pièces de monnaie d'Alexandrie, des verreries syriennes et des œuvres romaines en métal ont été découvertes dans ces "confins orientaux de l'empire romain". Quelques-uns des exemples les plus frappants de l'art gréco-romain se trouvent dans la région de Gandhara, d'où provient le détail de panneau sculpté représenté ci-dessus. On y voit le Bouddha descendant du ciel, entouré d'adorateurs portant des offrandes. Cette œuvre rappelle fortement la sculpture des grandes cathédrales médiévales de l'Europe, construites à une époque postérieure. (Photo copyright Victoria and Albert Museum, Londres). Autant d'école d'art autant de représentations différentes du Bouddha. L'école indienne d'Amaravati a pour règle de ne représenter le Bouddha que par des symboles et jamais sous sa forme humaine. Voici, sur un panneau de pierre sculptée d'Amaravati, comment un artiste du 2e siècle AD a interprété quatre épisodes de la nativité du Bouddha : En haut à droite, sa mère, la reine Maya, rêve d'un éléphant descendant du ciel et pénétrant dans son flanc droit, symbolisant la conception du Bouddha. En haut à gauche, elle fait part de son rêve au roi. En bas à droite, le Bouddha naît sous un arbre. En bas à gauche l'adoration de l'enfant (non représenté) par une divinité tutélaire. Amaravati, sur la côte est de l'Inde, dans le Dekhan oriental, fut la capitale du royaume des Andhra (les Andarae de Pline). (Photo copyright British Museum Skeel). 

    Illustration : deux fois quatre photographies de sculptures (statuettes et hauts-reliefs)
    Lien externe :